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N° PA00103375 - Chapelle des Pénitents Bleus

Mis à jour le 16-05-2023
Ecole
 
34500 Béziers
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
Recensement immeubles MH
Propriétaire :
Propriété de la commune
Siècle :
1ère moitié 15e siècle ; 1er quart 19e siècle
Date :
1973/06/18 : inscrit MH ; 1982/02/17 : classé MH
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr

Détails :

Chapelle (à l'exception de la partie classée) (cad. O 12) : inscription par arrêté du 18 juin 1973 ; Peintures murales du chevet (cad. RS 90) : classement par arrêté du 17 février 1982

Historique :

Le premier couvent des Cordeliers s'installa à Béziers, hors les murs, probablement au 13e siècle. Lors de l'invasion du Prince Noir, en 1355, ce couvent fut ruiné. Rebâti et réparé, il fut démoli à nouveau en 1420-1421 lors d'un épisode de guerre civile. Le calme rétabli, les anciens couvents détruits furent rétablis, pour la plupart, à l'intérieur de la ville. Le couvent des Cordeliers fut reconstruit en 1423. Les nouveaux bâtiments ne semblent pas avoir souffert des troubles religionnaires du 16e siècle. Un arrêt de 1608 cède le couvent aux Récollets qui en bénéficient jusqu'à la Révolution. A cette époque, l'ensemble est vendu comme bien de première origine et morcelé. Les acquéreurs démolirent ou réaménagèrent l'ensemble des bâtiments conventuels et la partie orientale de l'église. En 1839, le curé de la Madeleine racheta la partie encore existante de l'église et la rendit au culte. C'est cette moitié d'église, connue sous le nom de chapelle des Pénitents Bleus, qui subsiste encore, avec son porche flamboyant et son clocher. L'entrée se trouve au sud. Deux portes géminées s'ouvrent sous des arcs très surbaissés. Les piédroits et le trumeau sont garnis de trois niches privées de leurs statues. Ces niches sont supportées par des personnages. Une quatrième niche surmonte le portail, au tympan, dans l'axe du trumeau. Le tout est abrité sous une voussure en arc brisé et surmontée d'un gâble avec grand fleuron terminal et crochets à feuillages très découpés. De hauts pinacles encadrent l'entrée et s'élèvent jusqu'au niveau du fleuron central. La façade occidentale est occupée par une rosace constituée d'un quatre-feuilles central d'où partent douze rayons divergents qui se relient au pourtour par des polylobes. La tour-clocher s'articule en oblique sur le mur de fond. Elle semble antérieure au reste de la construction. A l'est du clocher est accolée une tourelle d'escalier carrée à la base, octogonale à la partie supérieure. Peintures murales du chevet : 1er quart 19e siècle.