N° PA00103589 - Hôtel de la Société Royale des Sciences
Mis à jour le 16-05-2023
Adresse :
Aiguillerie (rue de l') 31
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
Recensement immeubles MH
Propriétaire :
Propriété d'une personne privée
Siècle :
17e siècle ; 18e siècle
Date :
1964/03/16 : inscrit MH
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr
Détails :
Portail sur rue, y compris les vantaux et le marteau en fer forgé ; escalier et sa rampe en fer forgé (cad. L 2258) : inscription par arrêté du 16 mars 1964
Historique :
Les emblèmes scientifiques qui ornent le portail suffisent à le dater du passage de la Société des Sciences, plaçant sa construction entre 1776 et 1796. Le cartouche armorié est certainement une adjonction très postérieure. L'escalier à volées droites autour d'un noyau ovale évidé peut remonter au 17e siècle. Les maçonneries de l'ensemble, certainement très anciennes, conservent quelques arcs noyés au rez-de-chaussée et possiblement des vestiges d'époque médiévale. En plan, l'immeuble occupe un rectangle. La façade principale est percée d'une entrée ouvrant sur un couloir accédant à une cour irrégulière. Le portail sur rue est du type rectangulaire avec encadrement à crossettes aux angles supérieurs. Les pilastres latéraux, nus, sont surmontés de consoles à deux canaux, avec chute de feuilles à cinq bouquets superposés. Au-dessus de l'entablement à larmier sont sculptés, en plein relief, divers emblêmes se rapportant à l'activité de la Société Royale des Sciences (livre ouvert, mappemonde, compas, équerre). Au-dessous, l'architrave de la porte présente un grand cartouche ovale portant un blason moderne, postérieur à 1846. L'escalier se situe dans la cour, à peu près au milieu de la longueur de l'immeuble. A l'origine, il devait y avoir là une tourelle à vis, remplacée au 17e siècle par un escalier à volées droites disposées autour d'un mur d'échiffre évidé. La particularité de ce mur est d'être composé de deux demi-noyaux creux, demi-circulaires, écartés l'un de l'autre d'environ 1m50 et portant les limons sur arcs rampants. Le contour circulaire extérieur de ces demi-noyaux a l'avantage de distribuer un peu de lumière supplémentaire. La rampe en fer forgé est constitutée par une succession de petits panneaux, composés chacun d'un fer ondulé, accosté de deux fers droits terminés en volutes affrontées. Ses panneaux sont liés entre eux par deux petites volutes en C. Le panneau de départ, plus riche, est constitué par un encadrement double, à angles en crossettes avec, au centre, deux volutes en S croisées et quatre arcs opposés symétriques.