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N° 55653790 - Journée patrimoine 2018 - La Complainte du progrès

Mis à jour le 16-09-2018
Journée Patrimoine 2018
  :
Musée régional d'art contemporain
Adresse :
146 Avenue de la Plage
 
34410 Sérignan
Site Internet :
Coordonnées GPS :

Localiser :

Lieu :

Description :
Situé au cœur de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, au bord de la Méditerranée, le Musée régional d’art contemporain, installé dans la ville de Sérignan, est un lieu artistique et touristique incontournable. Il présente des expositions temporaires et une collection permanente, affirme des choix artistiques forts, soutient aussi bien des artistes français qu'internationaux et invente de nouvelles formes de médiation à l'art. Le musée, inauguré en septembre 2006 et géré par la Région depuis 2010, est installé dans une ancienne cave viticole. Les salles d'exposition présentent de grands volumes baignés de lumière naturelle. Dans cette atmosphère conviviale et lumineuse, différents espaces offrent aux visiteurs un parcours riche et diversifié : un cabinet d'arts graphiques, des espaces d'exposition et une librairie-boutique qui propose un large choix de catalogues d'exposition, de livres d'artistes et d'éditions originales. Daniel Buren, avec l'œuvre Rotation a enserré la totalité du musée en posant des couleurs sur l’ensemble des parties vitrées créant ainsi des effets visuels à l’intérieur comme à l’extérieur du musée. Les Femmes fatales, grande fresque de céramiques, de l'artiste islandais Erró, est installée sur la façade extérieure du musée. Depuis le 20 mai 2016, cet ensemble est augmenté par une œuvre pérenne de Bruno Peinado qui propose, sur la façade de l'extension, une installation magistrale tel un musée à ciel ouvert. 2016 est l'année d'un nouveau développement pour le Mrac avec l'inauguration d'une extension du musée qui porte sa superficie à près de 3 200 m². Ce projet d'envergure permet d'offrir de nouveaux espaces pour les collections et les expositions temporaires ainsi que de véritables réserves et des espaces d'accueil repensés et renouvelés.
Trajet :
En voiture : A9, sortie Béziers-centre, D37 ou A9, sortie Béziers-ouest, D19, Suivre Valras, Sérignan puis Centre administratif et culturel Coordonnées GPS : Latitude : 43.2804, Longitude : 3.2809 Parking gratuit En transports en commun : TER ou TGV : arrêt gare de Béziers, Bus à la gare : Ligne 16, direction Valras > Sérignan, arrêt promenade
Accessibilité :
handicap moteur|handicap psychique

Manifestation :

Description :
L'exposition explore les liens que les artistes entretiennent avec notre société de consommation, un dialogue entre œuvres historiques du Pop Art, des Nouveaux Réalistes et de la génération actuelle.
Description Longue :
Arman, Kader Attia, Richard Baquié, Valérie Belin, Camille Blatrix, Claude Closky, Sara Cwynar, Francois Daireaux, Fischli & Weiss, Raymond Hains, Camille Henrot, Lynn Hershman Leeson, Judith Hopf, Bernard Joisten, Matthieu Laurette, Justin Lieberman, Mimmo Rotella, Jean-Baptiste Sauvage, Lucie Stahl, Superflex, Jacques Villeglé, Andy Warhol, Tom Wesselmann, Stephen Willats. L’exposition La Complainte du progrès explore les liens que les artistes entretiennent avec notre société de consommation et de communication, dans un dialogue entre des œuvres historiques du Pop Art et des Nouveaux Réalistes, et des œuvres de la génération actuelle. Notre espace commun, saturé de signes publicitaires, avec ses codes, ses icônes, ses stratégies marketing, ses matériaux issus de l’industrie et ses technologies de pointe, mais également ses déchets et rebuts, est un terrain de jeu que les artistes s’approprient et détournent, entre fascination, humour et regard critique. Le titre de l’exposition est emprunté à la chanson du même nom de Boris Vian composée en 1956 au sortir de la seconde guerre mondiale. Avec cette chanson, s’augure pour le monde occidental la période des Trente Glorieuses, période de prospérité inédite marquée par une forte croissance économique et l’apparition de nouveaux produits de grande consommation qui révolutionnent les modes de vie. Dans les années soixante, les artistes du Pop Art puis les Nouveaux Réalistes posent un regard critique sur notre société de consommation triomphante, où s’affiche l’idéologie d’un progrès économique et social à coups de spots publicitaires. Investissant le champ de notre quotidien, ces œuvres dévoilent, avec sérieux ou malice, la création d’une société individualiste qui érige la consommation – voire la surconsommation – en projet de société. Elles révèlent également, chez les artistes, une forme de jubilation dans l’emploi des matériaux issus de la production de masse, et un goût de l’appropriation d’images issues du monde médiatique. Dès les années 1980, des artistes s’emparent de ces problématiques dans un contexte renouvelé où la marchandisation s’amplifie sous les effets conjugués d’une domination des mass media et d’un développement technologique qui rend les échanges commerciaux toujours plus rapides. Ce sera le début de ce que nous appelons désormais le monde globalisé. Les artistes s’inspirent et détournent les mass media pour opérer une critique d’une société du spectacle devenue omnipotente. Une génération actuelle renouvelle l’approche dans un monde complexe et ambigu, un monde digitalement modifié qui ne cesse de prôner la dématérialisation des flux de production et qui dans un même temps, crée des continents de déchets qui engorgent les abords de nos villes occidentales ou ceux des villes tentaculaires d’Inde ou de Chine. Ces artistes nous interrogent sur la façon dont cette réalité mouvante génère de nouveaux rapports physiques et psychologiques à la production/consommation de biens matériels et modifie en profondeur notre pensée sur le monde. À l’image de la ritournelle de Boris Vian, ces artistes nous parlent de ce supplément d’âme qu’on accorde à nos objets connectés, et de la façon dont ces affects sont utilisés dans le champ économique. Explorant les nouveaux usages de production, et de diffusion virtuelle des images, ils nous interrogent sur la façon dont nos sociétés glissent doucement mais sûrement de la société de consommation de masse à la société du contrôle généralisé de nos désirs. [Source: Ministère de la Culture](http://journeesdupatrimoine.fr/)

Horaire :

Horaire :
samedi 15 septembre - 13h00 à 18h00 dimanche 16 septembre - 13h00 à 18h00
HoraireLight :
15 et 16 septembre
DateDebut - DateFin :
15/09/18 - 16/09/18