produire une expertise historique, médicale et environnementale de la guerre chimique conduite par les États-Unis et leur alliés vietnamiens au Sud-Vietnam dans les années 1960, en particulier des effets à long terme de la dioxine contenue dans les défoliants utilisés, en l'occurrence, comme armes de guerre ;
Réaliser un état des lieux rigoureux, fondé sur des analyses scientifiques, des conséquences de l'Agent orange sur la santé des enfants de la 2e et de la 3e génération ; À terme, l'étude ce modèle clinique « expérimental » au Vietnam doit servir à mieux comprendre le problème médical, politique, social et économique actuel relatif aux perturbateurs endocriniens et à tenter de prévenir de nouveaux drames sanitaires et écologiques ;
Plus précisément, valider à partir de supports épidémiologiques, cliniques et biologiques irréfutables, la fréquence anormalement élevée des malformations, maladies et morts suspectes observées chez les adultes et les enfants ; conduire des analyses épidémiologiques et cliniques (cas-témoins) dans des zones contaminées comme dans des zones protégées ; évaluer l'effet transgénérationnel des dioxines sur les 2e et 3e générations, voire au-delà ; organiser la prise en charge des enfants présentant une pathologie en relation avec la dioxine au sein de services cliniques ou chirurgicaux, en France ou en Europe ; mettre en place des cellules de soutien, d'écoute et de support psychologique au Vietnam qui font actuellement défaut